Noces de feu
2016 Avignon, chansons, contemporains, multimédias, musique, nouveautés, Petit chien, Stéphanie Gamarra, théâtre, tout public
Il existe en bas de page une vidéo plus longue à l’usage des professionnels.
Une création originale pluridisciplinaire : texte, chansons, vidéo et musique électroacoustique.
Au lendemain de leur mariage, Ninette et Armand se trouvent brutalement séparés par la mobilisation du 4 août 1914. Lui, est propulsé dans la guerre ; elle, est embarquée dans le mouvement d'émancipation des femmes par le travail et la vie sans homme. Elle perd son enfant, mène sa propre guerre contre le sentiment de solitude et les nécessités de sa survie, puis par amour, se travestit et devient le soldat Norbert.
A travers ce texte, émerge une autre mémoire, celle d’une femme qui, bien que privée de droits et envahie par la souffrance du manque, lutte pour accomplir son destin.
« Subtile alliance de drame et de grâce… » Marlène Métrailler - Journaliste à RTS – Espace 2 (Suisse)
Dates
- 06/07/2016 au 27/07/2016 / 84000 Avignon / Theatre du Petit Chien / Site / Tél : 0490858949
+ d'infos
Relâches les lundis 11, 18 et 25 juillet
Avec le spectacle « Noces de feu », la compagnie TECEM et Caroline de Diesbach (Auteur et metteur en scène franco-suisse), reviennent pour la troisième fois au festival d’Avignon
« Noces de feu », est un spectacle pluridisciplinaire dans la continuité esthétique de la CIE TECEM
Très fortement documentée, cette esthétique hybride s’articule autour d’un travail pluridisciplinaire de matériaux originaux.
Écriture – Mise en scène : Caroline de Diesbach
Comédiennes – Musiciennes : Nastassja Tanner (à la création Loredana von Allmen – Mali van Valenberg (à la création Elima Héritié)
Comédien – Musicien : Patrick Verschueren
Musique électroacoustique : Éric Broitmann
Chants : Marielle Tognazzoni
Vidéo : Vincent Forclaz
Graphisme vidéo : Julien Valentini
Décor et lumière : Olivier Lorétan – Antoine Cadou
Accessoires et Peinture : Valérie Margot
Costumes : Laeticia Forclaz
Dans ce spectacle j’ai aimé : La légèreté pour atténuer la gravité du propos…
Les images, ni trop présentes, ni trop réalistes suggestives mais pas trop …
Un appoint bienvenu !
Pour tout dire je pense que Caroline de Diesbach a trouvé l’équilibre.
Marlène Métrailler – Journaliste à RTS – Espace 2 (Suisse)
Liste artistique
- Ecriture et Mise en scène Caroline de Diesbach
- Création vidéo Vincent Forclaz
- Scénographie Olivier Loretan
- Création graphique Julien Valentini
- Création sonore Eric Broitmann
- Compositeur de la musique Marielle Tognazzoni
- Création des costumes Valérie Margot
- Création des costumes Laeticia Forclaz
- Création des lumières Antoine Cadou - Olivier Lorétan
Interprète(s)
Interprètes
- NASTASSJA TANNER NINETTE
- MALI VAN VALENBERG LE SOLDAT ARMAND - LA PETITE FILLE - MARTHE - MARIE CURIE - LA PROSTITUEE
- PATRICK VERSCHUEREN LE RECITANT - MADAME - LE MEDECIN- LE CUSTANCIER
- comédien(e) chant NASTASSJA TANNER
- comédien(e) chant MALI VAN VALENBERG
- comédien(e) chant PATRICK VERSCHUEREN
Liste Technique
Régie ANTOINE CADOU / Régie GILLES NORMAND / Conseiller(e) technique YVES BERNARD / Administration CIE TECEM - CIE T.CEM - PIERRE ALAIN BRUNNER / Constructeur(e) OLIVIER LORETANPartenaires
MISSION CENTENAIRE - SPEDIDAM - COMPAGNIE INTERFACE - CANTON DU VALAIS - Coproduction COMPAGNIE T.CEMPresse
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Dans cette évocation sensible de la guerre de 14-18, Caroline de Diesbach a trouvé les mots adéquats. Son texte est sobre, il suggère mille images justes et vraies, en évitant le piège de la lourdeur. Des mots odorants, plein de terres et de poudre à canon, qui semblent venus tout droit du siècle passé. Magnifiés par la pureté et la force des personnages, Ninette-Norbert et Armand. Elle y dit la guerre et son drame sans tomber dans le piège de la caricature. Dans ce spectacle... J’ai aimé la sobriété du décor. Là encore, que de la légèreté pour atténuer la gravité du propos. J’ai aimé le choix des comédiens. Leur souplesse et leur professionnalisme. La justesse des déplacements et de la mise en scène, visant à maintenir le souffle, le rythme qu’il fallait. J’ai aimé les costumes. Là aussi, sobres. Justes. Les changements à vue, la délicatesse des ombres chinoises...J’ai aimé les chansons et la musique. Un spectacle vous prend d’un bout à l’autre sans longueurs, sans jamais tomber dans l’excès.
Marlène Métrailler - Journaliste à RTS – Espace 2 (Suisse)